SAEZ, UN ARTISTE PERCUTANT.

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  • mars 22 2013

saez

La musique est un vecteur d’émotions, pour moi. La deuxième grosse décharge de sensations dans ma jeunesse fût la découverte de Saez (après Noir Désir) au lycée. C’était ses débuts sur la scène française. Depuis « jeune et con », je le suis en permanence. Sortie d’album, concerts, passage TV (de plus en plus inexistant), passage radio, dans la presse … Les mots et la musique qu’il réalise sont pour moi comme des ondes qui percutent mes souvenirs et mes sentiments, pour en produire des échos dans tout mon esprit. Cette alchimie fait que j’en redemande et que même si je prends de l’âge ça reste quasi intacte. Sans doute parce qu’il a cette faculté d’innover son style. Je peux avoir des déceptions quelque fois mais derrière il va tellement me surprendre que je vais oublier la « fausse note ». Cette semaine il a sorti un nouvel album nommé Miami et qui clôture des années de travail avec la sortie de J’accuse et le magnifique Messina. Ce dernier album est sans aucun doute moins surprenant que ceux d’avant. Mais il reste percutant, avec un titre comme « Miami » on ne peut qu’avoir envie de danser et de chanter toute la dernière partie. « Pour  y voir » titre d’ouverture, il parle d’un thème jamais abordé, la paternité. Autant dire tout de suite que sa vision est réaliste voir fataliste. Les morceaux que j’ai de suite accroché sont « Rochechouart » (un petit son electro qui ne vous lâche plus!), « Rottweiler » (un flot de mots qui s’enchainent comme des coups de poings), « No More » (sensibilité, pureté, enivrant, une chanson qui entre dans le top des ses meilleurs compositions) et « Que sont elles devenues ? » (un sujet qu’il traite toujours avec brio, la meilleur dans ce thème reste « Le bal des lycées – Messine »). Pour les autres c’est moins accrocheur, mais ce qui m’a surpris c’est l’intro de « Des drogues ». Damien Saez se transforme en Thom Yorke , impressionnante l’imitation ! Puis après ce passage en anglais passage en français et on retrouve la rythmique de « Police » (titre n’existant sur aucun album) que l’on retrouvera sur l’album J’accuse avec « Sonner tocsin dans les campagnes ». Un album qui ravie les fans comme moi mais je pense aura du mal à fédérer de nouveaux adeptes de Saez contrairement à l’album Messina.